CIC 2022 : Conférence Internationale du CERDOTOLA 2022

Information sur l'intervenant

Pr Georges Bell Bitjoka

Ecole Nationale Polytechnique

Yaoundé, Cameroun

Le Pr BELL BITJOKA est né en 1979 à POUMA au Cameroun, il est titulaire d’un PhD sciences techniques en sécurité et protection de l’information et des systèmes d’information et est spécialiste de cryptologie «science du secret ».

Il est Maitre de conférences à l’école nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, et ses intérêts scientifiques tournent autour des questions de cybersécurité, lutte contre la cybercriminalité, de la cryptologie, de l’informatique quantique et du cycle informationnel. Il a à son actif plusieurs publications scientifiques dans les revues internationales.

 

Titre de la communication

« La future pensée technologique, informatique et cryptologique africaine ancrée dans les codes scientifiques ancestraux »

Résumé de Communication

Résumé

Il n’est de secret pour personnes dans la communauté des chercheurs en informatique que la base des machines à calculer électroniques modernes est le système d’énumération de base II, système dans lequel il n’ya que deux nombres utilisables (zéro et un) et toutes les autres entités représentables (codifiables) y compris d’autres nombres le sont à partir de ces deux derniers. Le narratif des historiens occidentaux de l’informatique laissent croire que le concepteur de ce système d’énumération de base deux est LEIBNITZ qui a publié le manuscrit «De Progressione Dyadica » en 1679. Dans la suite ce système de Leibnitz a été repris par George BOOLE en 1854 pour en faire une logique algébrique aujourd’hui connue sous l’appellation « d’Algèbre de BOOLE ». A partir de l’algèbre de Boole charles BABBAGE propose le premier prototype d’ordinateur numérique, qui se verra amélioré par ALAN TURING en 1936.

Dans cette chronologie de l’évolution des idées autour de l’ordinateur, tout commence en 1679 avec Leibnitz. Sauf qu’en réalité les systèmes d’énumération de base deux ont été inventé non pas par Leibnitz en 1679, mais bien plus longtemps avant sur le continent Africain et utilisés de manière très pratiques et rependues sous des formes diverses y compris parfois sous forme de systèmes de divination (systèmes dont la capacité de calcul traverse le mur du temps pour prédire l’avenir). Par ailleurs, cette capacité à traverser le mur du temps laisse croire que la capacité de calcul de ces machines de divination africaine est très élevée et qu’elles fonctionneraient sur la base d’algorithmes ultra rapides selon des protocoles particuliers.

Nous allons essayer dans ce papier de présenter en images quelques systèmes de divination africaine, puis à partir des observations réalisées de leur fonctionnement formuler quelques hypothèses scientifiques qui constitueront l’objet de projets de recherche scientifique dans le domaine de l’informatique fondamentale, et notamment l’informatique quantique.

Il faut rappeler que certains auteurs comme (Rollin, M. (2021)), (Rodrigo, S., et al. (2020)), (Bertels, K. O. E. N., et al. (2020, March) et (Kielpinski, D., Monroe, C., et al. (2002)) montrent qu’il y a un problème de la décohérence qui se pose en informatique quantique. Cette décohérence correspond à l’instabilité des Qubits (Unité de l’information quantique). Cela favorise les pertes d'informations dans les systèmes entrainant le changement de manière incontrôlable de leurs états quantiques.

La décohérence change le comportement de l’état de superposition quantique, perturbe donc les intrications quantiques et trouble le traitement quantique de l’information ce qui entraine des erreurs dans les systèmes de calcul quantique (ordinateurs quantiques). Comment donc résoudre cette question qui aujourd’hui empêche la production d’ordinateurs quantiques? Pour répondre à cette question, nous misons sur l’étude, l’analyse et la compréhension des systèmes de divination africaine qui semblent pouvoir nous apporter des réponses nécessaires.

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